Biographie de Pauline Pelosi

C comme Chant

Haut du formulaire

Bas du formulaire

Pauline Bailleul-Pelosi, a commencé par chanter Piaf, Brel ou des standards de jazz. Petite, elle apprend le solfège et le piano. Et entend sonner la guitare de son père, musicien amateur et gérant du magasin de musique à Coulaines. Diplômée en management des entreprises, la jeune femme travaille comme directrice des ressources humaines dans un groupe de restauration manceau.

En 2010, elle rencontre Julien Grassin, auteur, comédien, chanteur et tous deux se lancent, dans la création de comédies musicales. « Cette expérience avec Julien m'a donné envie de me former. J'ai été prise à l'Académie internationale de comédie musicale à Paris, formation que je devais suivre pendant trois ans. Et puis j'ai eu la chance d'avoir un cours d'art lyrique. Pour rire, j'ai dit que pour moi l'opéra, c'était la Castafiore ! Le prof m'a demandé de chanter l'air des bijoux (« Ah ! je ris de me voir si belle en ce miroir »). Et une voix que je ne connaissais pas est sortie. Je n'ai pas su comment j'avais fait ! »

A comme Atypique

La chanteuse commence réellement à travailler sa voix à 26 ans. « On m'a dit : si tu veux en faire ton métier, il faut y aller maintenant. » Pauline est sûre de son choix. « D'une palette de trois couleurs primaires, je passais à une palette de couleurs infinies ! J'ai pris des cours, dix à quinze heures par semaine. J'ai beaucoup travaillé, j'ai également pris des cours de théâtre. Ma voix est celle d'une soprane lyrique colorature, en raison de ma tessiture et de ma capacité à vocaliser rapidement. »

À cette voix, correspond une liste de rôles d'opéra. « J'ai commencé par un récital de pièces de Schubert, notamment à Venise. J'ai été très impressionnée, mais ça a bien marché. J'ai toujours le trac aujourd'hui, mais je l'emploie pour me concentrer. Tous ces doutes qui reviennent d'un coup, en raison de mon parcours atypique sans doute... »

R comme Rôle

« Mon premier rôle, ce fut Hélène dans La Belle Hélène, dans une version se situant entre opérette et comédie musicale. » C'était en 2014.

Dans Carmen, mis en scène par Nelly Heuzé, Pauline incarne Micaëla, la jeune femme promise à Don José. « Ce qui est incroyable, c'est que j'ai appris que le rôle m'était attribué à Berlin, à l'Opera Academy Studio, le même jour où je reçois la proposition de Nelly Heuzé ! Micaëla presque simultanément, dans deux mises en scènes. Mon tube dans Carmen ? Je dis que rien ne m'épouvante... »

M comme Micaëla

« Un rôle que je m'étais pourtant promis de ne jamais jouer ! Je la trouvais trop niaise. Je l'avais vue dans une mise en scène qui la mettait dans cette posture. Micaëla, l'opposée de Carmen quelque part, est une femme certes jeune, pieuse, rangée. Mais pour sauver Don José, elle va contre toutes ses croyances, ses principes. Je lui trouve beaucoup de courage, de force et de sensibilité ».
 

E comme Équipe

La soliste soprane quitte le plateau pendant les actes II et IV. Dans l'acte I, elle est demandée en mariage par Don José. Dans l'acte III, Micaëla essaie de ramener son amoureux à la raison. Pauline Bailleul-Pelosi joue parmi quatorze solistes sur scène. Et le choeur rassemble 35 choristes. « Nous formons une vraie équipe, depuis le début. Il existe une vraie solidarité entre nous. Tout le monde se fait confiance, d'où une forme de sérénité. »

N comme Naturelle

Pauline Bailleul-Pelosi tient à rester naturelle, un mot qui revient souvent dans ses propos. Elle pense à sa voix chantée, qui s'est transformée au fil du travail. Cette voix qui ne sort jamais aussi bien, dit-elle, que lorsque le corps, l'esprit, l'énergie se trouvent « dans un même alignement ». Cette voix qu'elle aimerait prêter à Violetta, l'héroïne tragique de La Traviata, de Verdi. « Mon rêve ! Ce rôle est extrêmement difficile, techniquement et physiquement ! »

Date de dernière mise à jour : 23/03/2025

Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !